DSK

15 mai 2011

Privés d’histoire du dimanche aujourd’hui.

Trop agacée pour ne pas réagir à l’actualité du jour.

Heureusement qu’il n’y a pas eu un tsunami ou pire encore cette nuit dans une partie du monde car le choix aurait été difficile pour les médias.

Bien sûr, l’histoire est traitée par des journalistes formés à susciter l’intérêt maximal des auditeurs et donc à ne pas lésiner sur le sensationnel, l’extrapolation des faits ni les spéculations.

Pour ne pas être déçu, une bonne solution consiste à ne pas attendre autre chose que ce qu’autrui est en mesure de donner. Pour le coup, je ne suis pas déçue, juste agacée.

En revanche je m’attends tellement à ce que le public reprenne cette affaire sur le même ton qu’il me semble important d’apporter mon grain de sel.

J’exclue les journalistes de la réflexion, leur métier supplantant leur personne. Mais si je m’adresse à des êtres juste humains dont on est en droit d’attendre du respect pour leurs semblables, alors là, je tire la sonnette d’alarme.

Règle N°1 : La forme prédomine sur le fond. On ne commente aucun fait avant qu’il ne soit avéré.

Je trouve légitime, avant que de me demander si le monsieur en question est addict au sexe ou à la séduction, s’il a fait un acte manqué ou s’il est juste stupide, je trouve légitime et respectueux et juste et honnête et JUSTE EVIDENT, de vérifier la teneur des faits.

S’il se confirme qu’il est victime d’un piège, d’une affabulatrice ou d’une malade mentale, que feront tous ces gens qui se jettent sur lui comme des lions dans l’arène ? Ils présenteront des excuses ? Ils regretteront ? Ils seront poursuivis en justice ? Rien n’effacera les traces de ce scandale, ni sur DSK ni sur sa famille. On ne peut rattraper ni les pierres ni les mots lancés.

Le fond sera traité une fois l’enquête aboutie et les faits établis. En attendant, les seuls commentaires devraient concerner la réalité éventuelle de l’histoire et pas son contenu.

J’ose espérer que vous me rejoindrez dans ce raisonnement pour que je me sente un peu moins seule sur ma planète ce matin.

La nature est si belle sous le soleil… et l’homme si tristement laid.