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PSYCHOTHERAPIE
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19 août 2011

Mode en boucle

Je garde en mémoire le souvenir de mon premier voyage à Paris. J’avais 13 ans et pour la petite provinciale que j’étais, et suis toujours, c’était un véritable évènement. Une grand-mère d’adoption nous invitait, mon petit frère et moi à découvrir cette ville où elle avait vécu !

Louvre, musée Grévin, tour Eiffel, les classiques bien sûr. Mais aussi le Châtelet et Luis Mariano dans Le Prince de Madrid avec de vrais chevaux sur la scène ! L’hôtel du Louvre et son restaurant si impressionnant avec un serveur par table qui devançait chacun de nos éventuels souhaits.

Je me revois surtout dans cet ensemble tellement à la mode et qui me rendait si fière.

C’était en fait un ensemble en lin écru avec des carreaux en diagonale rouges et bleus que ma maman avait porté 30 ans auparavant et se retrouvait du dernier chic. Très attachée au passé, il lui était impossible de jeter quoi que ce soit et notre immense grenier se faisait complice de ce travers… pour mon plus grand bonheur.

J’adorais fouiller dans les malles, petite pour me déguiser et ado pour m’habiller… à la dernière mode. J’ai vite pris le goût de la couture auprès de maman qui nous faisait nos vêtements puis en cours au pensionnat. Grâce à cela, je transformais les pièces immettables à cause de leur coupe mais intéressantes pour les tissus qui se retrouvaient comme par miracle à la mode.

Portant un jour une robe fluide jaune pâle à pois noirs, j’ai entendu mon père ému me demander si je connaissais l’histoire de cette robe. Maman la portait lors de leur voyage de noces et ils s’étaient vu interdire l’entrée d’un casino parce que papa n’avait pas de cravate. Il a alors demandé à maman de lui donner sa ceinture qu’il s’est noué autour du cou, arborant alors fièrement une cravate assortie à la robe de sa femme.

J’ai bien sûr gardé tous mes vêtements au cas où j’aie des filles. Filles à qui je n’ai pas transmis le goût de la couture… ni de la récup. Les temps ont changé et les magasins regorgent de vêtements bon marché qui permettent plus facilement de se faire plaisir qu’à mon époque.

A chaque nouvelle mode qui faisait s’extasier mes ados, je répondais «  oh, je me souviens avoir porté ça… Cette couleur était à la mode quand j’avais 15 ans… Les pattes d’eph reviennent… J’aurais dû garder mes talons compensés… »

La mode est un éternel recommencement, rien n’a été inventé depuis mon adolescence. Le marketing se contente de recycler les vieilles idées. Laissons passer quelques décennies pour peut-être réveiller alors chez les ados d’aujourd’hui des émotions oubliées.

Ma petite cave renferme des trésors de vêtements pour mes petites-filles… au cas où.

 

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  • Passer quelques heures à dénouer le fil de notre Vie pour le retisser en conscience, voilà le plus bel investissement que nous puissions nous accorder. Les outils de thérapie brève:psychogénéalogie, PNL,hypnose,EFT,décodent et traitent notre mal de vivre
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