Tu devrais

Je vous invite à ressentir ce qui se passe en vous si vous vous dites à vous-même « tu devrais (il faut, tu dois)» ou si quelqu’un vous le dit.

Oups ! Ca coince, non ?

-Tu devrais faire du sport.

-Tu devrais perdre du poids.

- Tu devrais être plus sympa avec ton collègue.

-Tu devrais arrêter de fumer…

Est-ce que vous sentez, voyez ou entendez remonter les souvenirs et les émotions associées ?

-Il faut te brosser les dents, faire tes devoirs, dire bonjour au monsieur (qui pique)…

Ca suffit ! Je fais ce que je veux et surtout pas ce qu’on me dit de faire… même si c’est moi qui me le dis !

Et pourtant, vous aimeriez bien faire quelques une de ces choses que vous culpabilisez de ne pas arriver à faire.

Et si au lieu de vous saboter en assénant ces commandements après les avoir intériorisés pour les avoir si souvent entendus, si au lieu de cela vous vous donniez le pouvoir et le choix ?

-Tu pourrais peut-être ranger tes placards.

Vous sentez ce vent de liberté ? Cette sensation de pouvoir retrouvé : le pouvoir de faire ou de ne pas faire est chez vous, vous avez le choix.

Et peut-être que la partie de vous qui ne supporte pas les injonctions, ne se sentant pas blessée, acceptera de laisser faire celle qui a envie d’ordre.

Peut-être que cette partie laissera vivre celle qui veut de la santé, de la forme, du bien-être au lieu de se battre pour restaurer le pouvoir confisqué à l’enfant que vous étiez.

Chaque fois que l’on se donne le pouvoir ou qu’on le favorise chez l’autre, les bienfaits sont immédiats.

Peut-être pourriez-vous mettre un joli élastique autour de votre poignet. A chaque « du devrais », vous pourriez tirer sur l’élastique pour entendre le petit claquement, en sentir l’impact et le remplacer par « tu pourrais ».

Cela deviendra de plus en plus naturel et vous récupèrerez une grande part de votre pouvoir disparu au fil des ans.