Réparer son enfant intérieur
Peut-être avez-vous pris conscience que l’enfant que vous étiez a tenté de sauver ses parents.
Qu’il a pris sur lui des fautes imaginaires.
Qu’il s’est endurci pour ne pas souffrir.
Qu’il a surtout tenté de se comporter en adulte face à des agissements familiaux très difficiles pour lui.
Ce qui en reste aujourd’hui, ce sont probablement des regrets. Des culpabilités. Des tentatives de sauver tout le monde autour de soi. Des espoirs sans cesse déçus. Des compensations de tous ordres.
Il est encore temps de se mettre à l’écoute de cet enfant intérieur. Il est temps de lui donner la parole ou d’entendre ses différentes expressions, parfois douloureuses.
Il est temps de le prendre en compte. De lui dire à quel point c’était un enfant courageux. A quel point on le remercie pour ses tentatives, même infructueuses. Lui dire qu’il était une victime parce qu’un enfant justement.
Il est temps de lui dire « je suis désolé, pardon, merci, je t’aime. »
Les tensions se relâcheront d’autant mieux qu’en s’adressant à lui, vous tapoterez sur votre plastron et vos clavicules. L’E.F.T. accompagnera ces mots bienfaisants et vous sentirez rapidement un bien-être libérateur.
Rien n’est plus précieux que votre enfant intérieur.