Résolutions
Et oui, la question se réactualise… comme chaque année. Vais-je prendre des résolutions pour la nouvelle année ? Si oui,lesquelles ? Vais-je tomber dans ce piège comme chaque année ? Vais-je me préparer à culpabiliser chaque fois que j’y repenserai… sans avoir rien fait ?
Il y a une manière toute simple de discerner si vous souhaitez vraiment quelque chose pour vous ou non. Tout réside dans la formulation.
Si vous vous dites : « il faut que, je dois » c’est qu’il s’agit d’une injonction que vous avez tellement entendue que vous vous l’êtes appropriée.
Demandez-vous qui a dit ça. Un de vos parents ? L’opinion publique ? La bien-pensance ? Une croyance ? Les « il faut » sont les « tu dois » des autres.
Dans ces cas-là, je me dis aussitôt : « il faut mourir, c’est la seule chose qu’il faut vraiment. » Tout le reste, je pourrais, j’aurais envie, je veux, je vais, ce serait bien… Et là, je peux ressentir l’écho en moi, ma réelle envie, le réel plaisir que j’anticipe, le bénéfice que j’en retirerais.
C’est de cette manière que je ressens si je m’associe à l’idée, si je la fais mienne et donc si je peux la transformer en décision.
Si nous n’adhérons pas à nos décisions en toute liberté et par choix, nous adoptons la plupart du temps une attitude négative qui va saboter à court ou, au mieux à moyen terme, notre action. Les injonctions entraînent le sabotage et l’échec.
Alors, pour ne pas saboter et par conséquent culpabiliser, posez-vous les bonnes questions. Et laissez tomber sans même essayer tout ce qui commence par il faut ou je dois.
Le temps et l’énergie épargnés seront bien utiles ailleurs…