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PSYCHOTHERAPIE
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3 juin 2011

Radars

On marche sur la tête et je n’aime pas ça, ça fait mal aux cheveux !

Une fois de plus, on perd de vue les objectifs poursuivis par la mise en place de certaines mesures.

L’objectif de l’installation de radars pour diminuer la vitesse est de faire baisser le nombre de morts et blessés sur la route. Cette mesure adjointe à d’autres obtient des effets puisque qu’il y a moitié moins de victimes qu’il y a quelques années.

Ceci posé, est-ce que ça a du sens de prévenir les automobilistes de la présence d’un radar pour qu’ils ralentissent juste avant et accélèrent juste après ?

C’est comme si les pouvoirs publics, par peur de la sanction électorale, perdaient de vue leur objectif principal en mettant en place une mesure, en même temps qu’une autre qui annule la première. Je crains que le « comme si » soit une réalité : on fait un peu quelque chose pour satisfaire certains lobbies, voire une partie de la population, et simultanément son contraire pour satisfaire le plus grand nombre.

Du coup, seuls les conducteurs très distraits qui ne respectent pas la limitation se font avoir.

Car il y a deux sortes de conducteurs, ceux qui sont conscients des dangers et respectent les règles par conviction et ceux qui ne se posent pas de question ou ne croient pas en la dangerosité de leur conduite et ne les respectent que par peur du gendarme… et surtout de l’amende.

Je ne porte pas de jugement de valeur sur les uns ou les autres. Je fais d’ailleurs partie de ceux qui aiment la vitesse, ne la respectent pas souvent alors même que je ne brûlerais pas un feu rouge ou ne dépasserais pas une ligne continue.

Je m’interroge sans relâche sur ce fonctionnement humain qui fait que l’accident soit toujours pour les autres, de même que le cancer ou l’infarctus. Qu’est-ce qui fait que si peu de gens aient cette conscience de leur propre mise en danger et qu’ils persistent dans des comportements morbides de conduite ou d’hygiène de vie. En fait, leurs facultés de raisonnement sont désactivées au profit d’une réaction émotionnelle incontrôlable.

Là aussi, on peut différencier deux catégories d’individus : ceux qui privilégient le plaisir immédiat (nourriture, drogue, alcool, vitesse) et le plaisir différé (santé, bien-être, survie).

Les premiers transgresseront les règles selon les penchants qui leur apportent du plaisir. Les seconds trouveront plus de plaisir dans le maintien de leur intégrité physique. Une étude approfondie de leur cas mettrait en lumière que les premiers jouent au chat et à la souris avec la mort.

Je n’ai pas pu m’empêcher de vous entrainer dans mes réflexions…

Tout ça pour en revenir tout de même à ma réflexion première : il est essentiel de ne pas perdre de vue ses objectifs initiaux et de penser à se les repréciser de temps en temps.

 

panneau-radar-nationale7-asterix[1]

 

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