Coup de gueule

Oui, je sais, je suis sensée rester maîtresse de mes émotions, garder de la distance, prendre du recul, être à l’écoute, ne pas juger, bref, faire bien les choses.

Ne vous en déplaise, je vais pousser un grand coup de gueule.

Je ne supporte plus les méfaits que je peux entendre chez des « professionnels » sans scrupules.

L’objectif essentiel de mon travail est de redonner du choix, de la liberté aux gens. Qu’ils contactent leurs ressources pour vivre LEUR vie en conscience, avec un maximum d’autonomie et surtout sans moi.

Je n’ai absolument pas vocation de servir de béquilles à une foultitude de gens qui continueraient à venir me voir ad vitam aeternam en boitant.

Alors quand j’entends des psys sans déontologie ou en proie à une telle problématique de pouvoir qu’ils entretiennent une addiction chez leurs clients, je sors de mes gonds.

Je suis tombée de ma chaise quand j’ai appris que le compagnon d’une de mes clientes signe un chèque à sa psychanalyste chaque début de mois pour ses séances mensuelles… depuis 8 ans, alors qu’il souffre d’une phobie sociale toujours aussi handicapante.

Que cette même psychanalyste, lors d’une première consultation et au bout de quelques minutes l’a culpabilisée en lui disant que son compagnon travaillait sur le sens de sa vie alors qu’elle ne voulait régler que des problèmes d’intendance.

Et qu’elle lui a demandé un chèque pour cette consultation et pour la prochaine.

Heureusement que le bon sens et un fort instinct de survie lui a fait prendre les jambes à son cou !!!

Ca me rappelle cette psy qui avait dit à un enfant de 10 ans qu’il devrait venir chez elle toute sa vie sans quoi il ne s’en sortirait pas.

J’espère juste que c’est moi qui fais partie de la majorité normale des thérapeutes et pas l’inverse.