Familles en évolution

Jusqu’il y a relativement peu de temps, les familles étaient de type clanique. Il était fréquent de voir trois générations partager la même maison. L’avantage de cette organisation résidait principalement dans le fait que les enfants bénéficiaient toujours d’une figure paternelle et d’une figure maternelle, même en cas d’absence des pères et mères biologiques. Le pôle éducatif était tenu par le père ou par tout autre homme présent. La mère y contribuait mais elle pouvait parallèlement  tenir le pôle affectif et être ainsi une vraie maman.

L’industrialisation a vu se développer la famille urbaine en attirant dans les grandes villes où se trouvait le travail, les hommes en quête de salaire. Si au début, femmes et enfants travaillaient aussi dans les usines, les industriels ont rapidement compris que pour éviter une mortalité précoce due au manque de soins et d’hygiène, il serait préférable de maintenir les femmes au foyer pour prendre soin de leur famille. C’est ainsi que s’est mise en place une nouvelle organisation avec une mère toute puissante au sein du foyer et un père absent, au travail. Les mères ont rapidement compris que dans la société, leur seul pouvoir ne résidait qu’à la maison. Elles ont donc jalousement capté ce pouvoir sans avoir aucunement l’intention de le partager avec les pères qui se sont ainsi trouvés relativement coupés de leurs enfants.

Après avoir joué le grand écart, la famille retrouve un certain équilibre : les femmes conquérant du pouvoir à l’extérieur sont prêtes à partager celui du foyer avec leurs compagnons. C’est ainsi qu’elles acceptent de laisser sa place au père auprès des enfants.

La libéralisation des mœurs verra même l’avènement des familles homosexuelles qui sauront s’entourer des figures paternelle ou maternelle manquant dans le foyer.

On sait en effet que le plus important n’est pas d’avoir un père et une mère biologique mais des figures paternelle et maternelle. Qu’en serait-il autrement des orphelins ou de tous les enfants avec l’un ou l’autre parent, quand ce ne sont pas les deux, déficients.

On peut espérer que les femmes ne virent pas à 180° en devenant à leur tour, absentes du foyer.

Comme dans toute chose, c’est la voie royale du milieu qui est à privilégier.