Les pleins et les vides

Il y a probablement autant de façons d’appréhender la vie que d’humains. Si l’on se place sur un certain plan, celui du verre à moitié vide ou à moitié plein, des optimistes ou des pessimistes en deux mots, sur ce plan-là, il y a deux manières de voir.

Sur un plan relationnel, celui qui focalisera sur les manques de l’autre, ses défauts, ses imperfections, ses défections, en un mot ses vides, celui-là s’installera dans le manque et les reproches récurrents.

Celui qui s’appuiera sur les réussites, les avantages, la bienveillance, la bonne volonté, en un mot, les pleins, celui-là permettra l’émergence d’une énergie toute différente, construite à travers des sourires, de la connivence, de la gratitude.

Seule cette énergie permettra à l’amour, à l’amitié ou à la collaboration professionnelle de perdurer alors qu’ils s’étioleront au comptage des vides.

Compter et profiter des jours où l’on se rencontre est bien plus nourrissant que de se plaindre des jours passés l’un sans l’autre.

Sur un plan de recherche d’objectifs ou de désirs, là encore, la loi fonctionne.

Tendre avec volonté, envie ou désir vers quelque chose que l’on demande, cela crée une énergie positive, un élan du cœur. On est tourné vers cet objectif, on le visualise, on y pense, on y croit. Cette énergie se reflète dans nos yeux qu’elle fait pétiller et attire l’intérêt des autres à notre égard. C’est aller avec confiance vers quelque chose.

S’aigrir sur les regrets de ne pas atteindre un but, se plaindre du manque de ce qu’on désire ou de ce dont on a besoin avec jalousie, c’est s’emplir de négatif. Cette énergie aussi se reflète sur notre visage et elle éloigne les autres ainsi que les objets de nos désirs.

Sur un plan psychologique, avoir peur de quelque chose nous rend faible et triste en entretenant dans notre esprit l’image de ce que nous craignons. Si nous craignons la maladie, nous nourrissons notre  esprit d’images liées à la maladie.

Si nous transformons notre peur de la maladie en désir d’être bonne santé, nous engrangeons des images positives et notre énergie agira efficacement.

Faites ce test : surtout ne pensez pas à un cheval blanc… la première image qui vous vient à l’esprit est un cheval blanc qu’il vous faudra éventuellement colorer. L’inconscient ne tient pas compte de la tournure grammaticale négative. Il est donc plus efficace de penser avec des images de bonne santé qu’avec des images de maladie à éloigner. Vous pouvez aller encore plus loin en symbolisant par un objet, une image ou quoi que ce soit, le désir qui se cachait derrière votre peur et en lui donnant une place centrale dans votre quotidien.

Nous avons souvent la croyance que nous ne pouvons pas faire grand-chose pour transformer notre énergie volontairement. C’est une erreur et il existe une quantité de moyens utilisés par de nombreux courants de pensées.

Pour Noël, je vous offre 2 petites recettes toutes simples:

Si vous prenez l’habitude d’écouter de la musique mais surtout de chanter, vous verrez qu’aucune peine ne résiste à quelques minutes de chant à tue-tête. L’énergie se transforme immédiatement et la spirale repart vers le haut.

Et surtout, chaque soir, prenez quelques minutes pour dire merci à la vie, à un dieu, aux anges ou à qui vous voulez, mais dites merci pour 5 choses différentes, soit installées, soit arrivées dans la journée, un rayon de soleil, de beaux enfants, une jolie maison, être au chaud, ou que ce soit dont vous prenez conscience de bénéficier. Faites-le vraiment en conscience chaque jour et... pour toujours.

La gratitude ouvrira alors votre coeur à la vie au lieu de le laisser crispé sur tout ce qui vous manque.

Et, j’allais oublier, demandez, osez demander tout ce que vous voulez… et laissez vous surprendre !!!