Auto-pollution
Deux moines tenus au silence par les règles de leur congrégation et n’étant autorisés à aucun contact direct avec autrui, font une promenade aux alentours de leur monastère.
Ils voient alors une vieille femme en difficulté : elle s’est blessée et ne peut plus marcher pour regagner sa maison au village proche.
Les deux moines sont très embêtés car ils n’ont ni le droit de parler ni celui de la toucher et ils s’interrogent longuement.
Finalement, l’un des deux estime la situation, décide que l’aide à autrui est plus importante que la règle et entreprend de porter la femme jusqu’à son domicile à quelques dizaines de mètres.
Une fois repartis, l’autre moine ne cesse de lui faire des reproches quant à son attitude et à sa « désobéissance ». Il remet sans cesse le sujet sur le tapis et ce, jusqu’à leur arrivée au monastère.
Le moine étant venu en aide à la vieille femme lui répond alors : « Moi, je n’ai porté cette femme que sur une courte distance, toi, tu l’as apportée jusqu’ici ».