Pessimisme
Cocorico ! Les Français ont la médaille d’or mondiale du pessimisme. C’aurait été dommage de la rater celle-là!
Je pense qu’elle revient de droit aux médias qui nous bassinent à longueur de journée avec un mot tant de fois répété qu’il est imprimé dans notre esprit. Ceux qui s’intéressent à la politique se sont déjà sûrement demandé pourquoi…
Petit test que je pratique depuis 30 ans dans mes stages : essayez de ne pas penser à un cheval blanc…
Que se passe-t-il ? Votre esprit doit tenter d’effacer l’image du cheval blanc, exercice qui se révèle impossible.
Le mot crise entendu sans arrêt plusieurs fois par jour est imprimé dans notre cerveau. Il colore chacune de nos pensées de peur. Cette émotion de peur va alors diriger chacun de nos actes et parfois finir même par nous paralyser.
Comment rêver, faire des projets, se fixer des objectifs, entreprendre quand on est dominé par la peur ?
On voit tout en noir, on imagine le pire, perdre ou ne pas retrouver de travail, se retrouver sans toit ni personne, voir l’argent épargné volatilisé.
Rappelez-vous, votre esprit fonctionne à partir des images imprimées : c’est vers ces catastrophes que vous avancez lentement mais sûrement en les nourrissant pour qu’elles guident inconsciemment vos actions.
Comment finir sous les ponts si vous n’y avez même jamais pensé ? N’est réalisable pour nous que ce qui est concevable. Nos peurs phagocytent tellement nos pensées qu’il ne peut plus y en avoir de positives. Toute l’énergie est utilisée à les alimenter en tentant de les faire disparaître.
Aucun de nous n’a de pouvoir sur nos dirigeants, sur les banquiers ou les économistes.
En revanche, nous avons chacun le pouvoir de refuser de jouer à leur jeu imbécile.
Définir nos priorités, respecter nos valeurs, consommer en conscience, préserver notre santé.
Seule la santé peut nous bloquer réellement et encore ! Je connais tant de personnes qui ont vécu leur maladie grave comme une crise, une prise de conscience salutaire pour enfin réorienter leur vie selon leurs désirs profonds.
Quoi qu’il arrive, si vous avez deux bras, deux jambes et une tête pour travailler (dixit ma grand-mère) vous rebondirez toujours pour trouver de quoi survivre le temps de décider de votre nouvelle orientation de vie.
C’est la foi en vous qui vous sauvera quoi qu’il arrive. Et ça, moi ça me rend optimiste !
Et puis, n’oubliez pas, derrière chaque peur se cache un désir, trouvez-le et imprimez-le…