Une cohorte d’anges
Le crabe qui vient se nicher dans les parties les plus intimes d’un petit prince. Qui fait inexorablement des petits disséminés deci-delà. Qui s’incruste comme un malapris dans la grande fête de la vie, sans ticket d’entrée.
La réplique instantanée : une cohorte d’anges pétris d’amour, de don, de belles et bonnes ondes, de lumière et d’énergie.
Chacun donne ce qu’il a, partage ce qu’il peut. Du temps. De la présence. Des SMS. Des pensées positives. Des prières. Du piston pour obtenir des rendez-vous improbables chez des pontes surbookés. Des conseils, de lectures, de traitements, d’ouverture.
De l’amour. Du rire. Des partages graves. De l’écoute. De l’amour, encore et encore.
Sept mois plus tard, de l’amour toujours. La cohorte d’anges réunis autour d’un buffet campagnard gargantuesque. De la musique. Des chants. Des danses. Des rires. De l’émotion débordante. Des cascades de pleurs inondant des sourires.
Rien ne résiste à une cohorte d’anges décidés quoi qu’il arrive à gagner. Superman, c’est de la gnognote à côté !
Rien ne résiste à l’énergie conjuguée d’une cohorte d’anges. Tire-toi le crabe. Va voir ailleurs, en enfer, là où les flammes t’attendent.
Et laisse notre petit prince en paix. Et en joie.