Souvenirs d’enfance
Un certain nombre de mes clients disent ne pas avoir de souvenirs d’enfance, parfois vraiment aucun ou parfois très peu.
Ce n’est pas anodin bien sûr et souvent le signe s’une enfance problématique et ressentie comme douloureuse.
Ce qui est intéressant, c’est que très vite, alors qu’ils me racontent une anecdote, ils disent « oh, c’est drôle, j’avais oublié ça… et puis ça… et puis ça encore … »
Et les souvenirs remontent, pas forcément douloureux d’ailleurs mais indispensables à une reconstruction. On s’aperçoit qu’à vouloir inconsciemment faire l’impasse sur le difficile, on a également occulté l’agréable. Le filtre est souvent radical.
La stratégie d’oubli mise inconsciemment en place accepte de se fissurer lorsque la personne se sent prête à affronter son passé une bonne fois pour toutes.
Lorsque des parents n’ont pas raconté leur enfance à leurs propres enfants, c’est là aussi presque toujours le signe d’un passé malheureux.
L’hypnose revisite le passé et permet de le retravailler pour en transformer l’empreinte pathogène.
Cultivons nos souvenirs comme autant de fleurs d’un bouquet odorant. Les bons souvenirs, comme on dit, nous replongent immédiatement dans l’émotion agréable de l’époque.
Les moins bons permettent, si on les affronte, de faire le ménage, de dégager ce qui nous freine, pour avancer enfin sereinement.