Perspectives et barrières
Un professeur d’élèves de secondaire a demandé à sa centaine d’élèves quels étaient leurs rêves, comment ils s'imaginaient à trente ans.
Elle n’a obtenu que 4 réponses alors que c’était par écrit et anonyme.
Je trouve cela tellement triste.
C’est important les rêves, essentiel même.
C’est le tout premier pas de ce qui deviendra peut-être nos objectifs de vie. Entretenus année après année, ils se fortifient jusqu’à faire tellement partie de nous qu’ils peuvent alors se transformer en objectifs et donc se réaliser. Ils constituent la balise que nous pouvons suivre sans perdre de vue le chemin envisagé.
N’avoir déjà aucun rêve, enfant ou ado, c’est s’ériger des barrières intérieures bien plus solides que celles qu’on peut rencontrer sur son chemin.
Les barrières intérieures sont tenaces, parfois indéboulonnables car inconscientes la plupart du temps. Les plus grands sabotages sont des auto-sabotages.
Si certains se trouvent motivés par l’adversité ou les bâtons dans les roues, ou d’autres guidés par leurs rêves, ceux qui n’envisagent rien errent dans la vie, souvent abattus, désabusés.
Avoir une mission dans la vie et surtout une ré-mission après une maladie, c’est comme suivre une étoile qui nous guide et nous tire en avant.
Faites une réunion de chantier, allez repérer vos barrières, regardez qui les a érigées ou vous a aidé à les ériger et armez-vous d’une énorme masse pour les renverser.
Si elles résistent, faites-vous aider.
Sous les pavés, la plage, derrière les barrières, l’horizon.