Citations

Le mur Facebook regorge de panneaux et citations en tous genres.

J’aime les citations et je ne prétends pas avoir le monopole du bon goût ni celui de la vérité.

J’en use et  en abuse moi-même en alternance avec les billets que j’écris, juste pour alléger ma charge de travail et alimenter tout de même ce blog qui me tient à cœur.

Même si toutes ces citations ne sont, par définition, pas de moi, il me semble important qu’elles reflètent ma pensée, ma philosophie de vie, mes croyances.

J’extrapole alors que les citations postées par mes « amis Facebook » reflètent également leurs pensées. Je pense ne pas être trop loin de la réalité, non ? Sinon, à quoi bon les citer ?

Et c’est là que je suis parfois atterrée, attristée, agacée.

Ce n’est pas parce que quelque chose est écrit dans le journal que c’est vrai, comme le croyait ma grand-mère.

Ce n’est pas parce que Victor Hugo ou tout autre illustre auteur a écrit quelque chose, que c’est vrai.

Tout est vrai pour celui qui le pense et donc l’écrit. Ca ne vaut que pour lui mais nous pouvons le rejoindre sur ses idées et ainsi créer une communauté de pensée.

Lorsque je lis qu’il ne faut plus faire confiance à quiconque après une trahison, qu’il ne faut pas aider parce que les gens sont ingrats, qu’il ne faut rien attendre, qu’on se fait avoir quand on est gentil, j’en passe et des pires, je vois bien la souffrance de la personne qui retransmet ces croyances. Elle parle de son expérience qui vient en écho avec celle de l’auteur de la citation. Elle fait ainsi essaimer des croyances qui viennent conforter ceux qui voient déjà la vie de cette manière et qui pourront ainsi dire «  j’ai bien raison, le monde est trop moche. »

Pensez au colibri qui fait sa part du job en tentant d’éteindre l’incendie goutte par goutte. Nous sommes tous responsables du papier que nous jetons par terre ou non. De la phrase que nous prononçons ou non. Des croyances que nous choisissons d’incarner dans nos comportements.

Quelle est cette vie de merde à laquelle aspirent ceux qui baignent et marinent dans des pensées délétères ? Qui aurait idée de se baigner dans les égouts ?

Pensez aux millions de papiers qui ne traînent pas au sol parce que vous n’avez pas jeté le vôtre.

Pensez aux millions de gens qui vivent mieux parce qu’ils lisent ou entendent des mots constructifs.

Et choisissez un merveilleux lagon bleu pour vous baigner.