Allergies

Voici venir le temps des allergies, précoce comme notre magnifique printemps.

Les yeux et les nez coulent allègrement.

Les éternuements commencent à tonitruer.

Et les victimes à râler.

Eviter les agents malfaisants ? Les supprimer ?

L’opération est peut-être plus difficile qu’on ne pourrait le croire.

En revanche, pour ce qui est des allergènes relationnels, pas de quartier !

Si l’investissement s’avère lourd, le bénéfice trop léger, courage, fuyons !

Lorsqu’on se trouve derrière un pot d’échappement (qui n’est pas celui de notre voiture), se permettrait-on de l’éteindre ? Non, nous faisons simplement un pas de côté… même en râlant probablement.

Si la relation que quelqu’un nous propose n’est pas bonne pour nous… éloignons-nous, faisons un pas de côté.

Et respirons un grand coup !

Il fut un temps où les médecins désensibilisaient beaucoup. Ils isolaient l’élément allergène puis mettaient en place une désensibilisation qui durait des mois… avant de voir un nouvel allergène remplacer celui qui venait de céder sa place.

Tant qu’on n’a pas identifié la partie de soi qu’on refuse, celle qu’on trouve incorrecte et qu’on tente d’expulser, le symptôme demeure.

Il est bien plus facile d’éradiquer les allergènes relationnels. Si, si, croyez-moi.

Personne n’est obligé de supporter ces couples qui pourrissent vos soirées en se querellant ou en se dévalorisant.

Personne n’est obligé de supporter les plaintes incessantes de ces mécontents chroniques.

Personne n’est obligé d’endurer les comptes-rendus exhaustifs des maladies sans fin de ses cousins… ou voisins.

Il suffit de faire un pas de côté, comme on le fait quand la fumée du barbecue vient vers nous.

Evitons les allergènes. Entourons-nous de gens agréables, souriants, positifs.

Renouvelons notre cercle relationnel comme on le fait de sa garde-robe. On trie, on jette, on donne.

Et on dit au revoir aux vieilleries avec soulagement.