Rivalité fraternelle

Publicité de Noël :

-Ta liste de cadeaux pour le Père Noël est trop longue ma chérie.

-Pas grave, maman, on peut enlever le toboggan et les cubes. C’est pour le bébé, il ne s’en rendra pas compte !

Après la naissance d’un petit frère :

-Tu sais maintenant nous sommes 4, notre famille est comme ça, il faudra t’y faire. Tu n’as pas le choix et si tu n’aimes pas ça, il faudra aller dans une autre famille.

Quelques jours plus tard :

-Maman, le bébé m’a dit qu’il veut aller vivre dans une autre famille !

Au-delà des mots d’enfant qui font sourire, il est important d’entendre ce qui se dit et de gérer au plus tôt la jalousie voire le rejet du petit nouveau qui vient voler l’amour de ses parents à l’aîné… en tout cas dans son imaginaire.

Si de nombreux parents sont attentifs à la question et croient compenser avec beaucoup de bonne volonté, chez certains le problème est occulté.

Dans les deux cas, compenser ou occulter n’apporte pas la solution.

Il est essentiel de mettre des mots qui expliquent clairement que l’amour ne se partage pas en se divisant mais qu’il reste entier pour chacun. Cet amour peut se symboliser à travers un petit cadeau, une peluche par exemple,  qu’on offre à chaque enfant et qui représente l’amour entier qu’on ressent pour chacun.

Il est important de se souvenir également de sa propre jalousie d’enfant… souvent encore bien présente dans les conflits actuels avec ses frères ou sœurs.

Plus la blessure est traitée à la source, moins elle présente le risque de se réveiller à chaque occasion de la vie, d’entretenir de mauvaises relations jusqu’à la question cruciale et souvent révélatrice de l’héritage.

Si vos enfants se jalousent ou se battent beaucoup, posez-vous la question de la relation que vous entretenez avec votre propre frère ou sœur.

Entrez en conscience, prenez le problème à bras le corps… et vos enfants iront

bien.

Comments

[Psyphoenix31]

C'est vrai qu'ils font sourire, ces mots d'enfants, et ce n'en est pas moins vrai qu'ils contiennent un message important. Je me souviens vaguement que lorsque le deuxième enfant de la fratrie est arrivé, ça m'a fait bizarre. De la jalousie, oui, sans doute. J'ai eu une période très "chamailleuse" avec lui plus tard, je le taquinait beaucoup, probablement trop. Mais aujourd'hui je ne crois pas qu'il persiste de jalousie, pas de mon côté en tout cas...

Merci de nous offrir de nous questionner nous-mêmes sur les choses essentielles de nos vies, sans brutalité, toujours une invitation offerte et reçue avec plaisir.