Relation terroriste

Certains parents se plaignent de la manière dont leurs enfants leur parlent.

Ils donnent des ordres, exigent, reprochent, font du chantage.

Certains enfants manifestent de la honte envers l’habillement ou les manières de leurs parents. Ils se croient autorisés à critiquer, se moquer.

D’autres s’immiscent dans leur vie, tentent de leur imposer des choix.

La question est de savoir ce qui fait que des parents acceptent ces comportements.

Qu’est-ce qui fait qu’ils se laissent entraîner dans cette relation terroriste ?

Qu’est-ce qui les empêche de se positionner avec autorité et d’instaurer d’autres relations ?

Si l’on part du principe tant de fois énoncé ici que l’autre ne peut faire que ce que je lui autorise, la balle est bien dans le camp des parents.

La plupart du temps, c’est la culpabilité qui brouille les messages.

Culpabilité d’avoir divorcé, d’avoir déménagé et fait quitter amis et école aux enfants.

Culpabilité d’avoir peu de temps disponible. De s’être installé avec un nouveau compagnon.

Je suis sûre que si je vous laisse compléter la liste, elle sera longue. Les culpabilités, ce n’est pas ce qui manque dans les chaumières.

La pente est savonneuse et difficile à remonter.

Il n’y a pas de temps à perdre pour expliquer qu’on a fait l’erreur d’accepter de l’irrespect. Que les choses vont changer. Qu’il est demandé de s’exprimer avec courtoisie, sans exigences, sans ultimatum.

Il est temps surtout pour engager le dialogue qui mettra à plat les points de discorde.

Il est temps surtout parce qu’il n’est jamais trop tard.