Complétude
Il semblerait qu’un nombre relativement important de grossesses soit gémellaires et que l’un des embryons ne se développe pas au-delà de quelques jours. Il est parfois possible de vérifier cette présence suite à l’accouchement, dans le placenta.
Certains, malgré un travail thérapeutique rapidement efficace chez d’autres personnes, ne parviennent pas à se sentir pleins et entiers. Ils (elles) auront tendance à souffrir plus souvent de l’abandon que d’autres, la vie leur présentant les expériences qui leur permettraient d’évacuer ce problème. Parfois il leur sera difficile de se séparer de partenaires toxiques pour eux tant leur besoin de fusion est vital.
La perte ressentie lors de l’élimination du jumeau laisse des traces, comme tout ce qui est vécu. Ces traces douloureuses, ce vide, ce manque se ressentent de manière subtile et indétectable. Lorsque cela résonne, sonne juste pour la personne, une démarche permet de renouer le contact avec ce jumeau, de lui redonner sa place, de le réintégrer dans sa conscience et de ressentir alors cette complétude tant recherchée.
Il est réellement possible d’intervenir mentalement et émotionnellement à tous les niveaux de la vie, y compris au niveau cellulaire.
Chaque personne disparue dans une famille quel que soit son âge a besoin de faire partie intégrante de la famille. Cacher un décès sous prétexte d’éviter la peine enkyste une souffrance dans les générations suivantes, d’autant plus agissante qu’elle est inconsciente.
Ce travail est un jalon possible pour parvenir au ressenti de complétude qui est, pour moi, le méta-objectif de toute thérapie.