Séparation
Lorsqu’on est quitté par un partenaire que l’on aime encore ou auquel on est attaché (et il n’est pas facile parfois de faire la différence), il est normal de souffrir et de traverser une palette d’émotions.
Le seul moyen de passer ce cap pour se reconstruire est de se recentrer sur soi. Persister à penser à l’autre, à ce qu’on a vécu, au pourquoi de son désamour, à ses motivations, à l’injustice de ce qu’il nous impose, à tout ce vers quoi il va en nous laissant sur place, à la belle vie qu’il retrouve, à son nouvel amour, etc…, se noyer dans ces pensées destructrices revient à s’empoisonner à petit feu.
En admettant que ce soit un passage obligé, il est urgent d’en prendre conscience et d’en sortir. Se projeter en permanence sur l’autre empêche d’avancer, de se reconstruire. Tout ce temps passé centré sur l’autre sera du temps perdu à s’occuper de soi, trouver sa part de responsabilité, assumer, rassembler ses ressources pour rebondir. Se recréer un projet, une mission. Prendre soin de soi, se faire du bien. Recontacter son estime de soi.
Même si ce chemin parait difficile voire impossible à envisager les premiers jours de la séparation, c’est le seul qui trace vers l’équilibre et la joie retrouvés. Il offre une merveilleuse occasion, même si elle est chère payée, de se trouver, de devenir cet être entier, complet qui retrouvera l’amour d’un autre être entier plutôt que ces relations névrotiques où l’on recherche son autre moitié pour se sentir exister.
En tout malheur il y a un bien. Rendez-vous à l’histoire du dimanche 7 juillet pour les incrédules…