Superpouvoir

Etes-vous de ceux qui râlent contre la violence à la télé ? Dans les jeux vidéo ? Dans les films qui sortent sur grand écran ?

De ceux qui râlent contre les éternelles mauvaises nouvelles des journaux ?

De ceux qui râlent contre les fêtes commerciales de Noël, des mères, des pères et autres ?

Et êtes-vous de ceux qui regardent ces violences, achètent ces jeux ou ces journaux ?

Passent les fêtes systématiquement chaque année, la boule au ventre, les critiques à la bouche et la nausée au bord des lèvres ?

Si oui, peut-être êtes-vous déconnectés de vos superpouvoirs. Si, souvenez-vous, vos superpouvoirs : celui de dire « non merci », celui d’appuyer sur le bouton « arrêt » de la télécommande, celui de choisir les films que vous allez voir.

Ce qui est merveilleux, c’est la liberté, le libre-arbitre. Chacun a son seuil de tolérance. Chacun a ses propres sources de plaisir. Chacun vibre à son niveau.

Et chacun peut choisir de se laisser enivrer, manipuler, abrutir ou juste distraire. Selon l’humeur, le moment, le contexte.

Alors n’oublions pas cette merveilleuse liberté d’appuyer sur le bouton ou de se soustraire du mouvement ambiant quand on en ressent le besoin.

Il est un bouton sur lequel nous pouvons appuyer en boucle : le bouton de notre superpouvoir.