le ressentiment
Ou lorsque le ressenti ment.
On peut durant des années se raccrocher à un mythe et l’entretenir en se trompant de cible ou d’interlocuteur…
Lorsque l’autre me met en colère, m’énerve, me fait souffrir, il est vain de persévérer à voir l’ennemi en dehors de moi. Et de l’accuser de tous les maux.
La seule attitude écologique et efficace est de m’interroger sur ce qui se passe en moi :
- Qu’est-ce qui est touché en moi quand l’autre dit ceci ou cela ?
- Quelle souffrance est réveillée face à ce comportement ?
- Qu’est-ce qui est réactivé et provoque une telle réaction violente ?
Tant que je ne serai pas en mesure d’entendre quelle blessure ancienne est réactivée par autrui dans une relation actuelle, je continuerai à le mettre en cause et passerai à côté de la clé du problème.
Il est plus confortable n’est-ce pas d’accuser l’autre plutôt que de s’interroger sur ce qui résonne en soi ???
Et si une vie meilleure valait bien quelques instants d’inconfort…