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PSYCHOTHERAPIE
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27 avril 2011

Fille de la mère et fils du père

Je vous l’avais dit, rien n’est simple dans une relation et à fortiori dans une relation de couple.

Vous pensiez que votre couple était composé d’un homme et une femme (je n’ai pas de préjugé si vous êtes deux femmes ou deux hommes, juste pas eu l’occasion d’étudier cet aspect relationnel) et vous vous retrouvez… à six.

Oui, je dis bien six : vous, votre partenaire, le masculin en vous et en lui auquel s’ajoute le féminin en vous et en lui !

En jargon psy ils appellent cela l’animus et l’anima mais restons simples, c’est suffisamment compliqué comme ça.

Je m’explique, en caricaturant un peu pour la démonstration.

 

La femme est essentiellement féminine puisqu’incarnée dans un corps féminin. Si elle est attendue comme une fille, valorisée en tant que telle, qu’elle a pris comme référence de son genre sa mère elle-même féminine, elle s’appuiera alors sur des valeurs essentiellement féminines qui paraîtront au travers de sa personnalité et de ses comportements : l’accueil, l’écoute, la douceur, l’empathie, la pédagogie, le partage, la recherche d’harmonie, l’esthétisme, toutes qualités en lien direct avec sa particularité sexuelle qui fait d’elle un réceptacle au sens propre.

L’homme, s’il est attendu comme un garçon et qu’il a pris comme référence de son genre son père lui-même masculin, cet homme s’appuiera alors sur des valeurs essentiellement masculines qui seront visibles également au travers de sa personnalité et de ses comportements : la force, la ténacité, l’agressivité (sans connotation négative), la combativité, la recherche de suprématie, qualités là aussi en lien direct avec sa particularité sexuelle de pourfendeur, sexe en avant.

Si le parent de sexe opposé est lui-même majoritairement en adéquation psychologique avec son genre, un père à dominante masculine et une mère à dominante féminine, alors on pourra dire d’une fille très féminine qu’elle est une fille de la mère (en référence à elle) et d’un garçon, qu’il est un fils du père (en référence à lui).

Jusque là, tout a l’air « normal », simple et coulant de soi.

 

Etudions cependant ce qui se présente très fréquemment puisque l’être humain est un être de nuances, oui, oui, oui, n’en déplaise aux psychorigides.

 

Il arrive qu’une fille prenne de manière majoritaire son père très masculin comme référence. Elle devient alors une fille du père s’appuyant essentiellement sur des valeurs masculines qu’elle mettra inconsciemment en avant quelles que soient les circonstances, même lorsqu’il serait préférable pour elle d'utiliser ses qualités féminines.

En parallèle, nous trouverons des fils de la mère qui s’identifieront majoritairement aux valeurs féminines de leur mère et rencontreront les mêmes difficultés à adapter leur fonctionnement en adéquation avec les circonstances.

 

Les petits futés me voient probablement arriver avec mes gros sabots… ce serait encore trop simple si je m’arrêtais là.

 Juste pour le plaisir et pour vous laisser digérer ces premières informations, je vous donne rendez-vous dans 2 jours pour la suite…

 

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