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PSYCHOTHERAPIE
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29 avril 2011

Fils de la mère et fille du père(suite du 27/04

Accrochez-vous pour décoder les cas de figures suivants :

 

Lorsque la mère est ce qu’on appelle une fille du père et donc qu’elle s’appuie sur les valeurs masculines de celui-ci, elle vivra en majorité selon les standards masculins, en conquérante, privilégiant sa carrière, les rapports de force, etc… Peut-être même dévalorisera-t-elle les valeurs féminines qu’elle aura donc des difficultés à incarner.

Si le père est ce qu’on appelle un fils de la mère qui incarne beaucoup ses valeurs féminines, les choses seront inversées pour lui aussi et il aura des difficultés à adapter ses comportements.

Par conséquent, les enfants de ces parents auront eux-mêmes des modèles inversés qui ne leur permettront pas de vivre harmonieusement leurs aspects féminins et masculins. Ils ne sauront pas faire appel à leurs qualités de façon adéquate en en tirant le meilleur parti.

Ils souffriront souvent de manques dont ils ne comprendront pas l’essence.

Nous observerons alors des femmes sévères, dures, ne sachant pas se relâcher, parfois agressives, donnant peu voire pas de tendresse, sans nuances, ces femmes qui effraient les hommes car dans les excès de ce qu’ils tentent eux-mêmes d’apprivoiser. Elles tenteront parfois de rééquilibrer les choses inconsciemment de façon exagérée.

Nous observerons des hommes en retrait, peu confiants dans leur réussite, faibles, doux, en demande de tendresse maternelle à jamais insatisfaite, parfois craintifs et qui n’inspireront pas le respect car là-aussi dans le côté exacerbé des valeurs féminines.

Je grossis le trait en décrivant clairement les cas pour une meilleure approche mais toutes les nuances existent bien sûr.

 

La vie leur permettra de s’adapter autant que possible mais sans une prise de conscience claire et un travail sur soi, il est fort probable qu’ils transmettront leurs dysfonctionnements aux générations suivantes. Parfois leur degré de souffrance attirera suffisamment leur attention pour aller y voir de plus près.

 

Alors, l’idéal, c’est quoi, me direz-vous ?

Je pense que c’est tirer parti de ce que nous ont transmis nos parents, en conscience, pour être en mesure de faire appel à notre masculin, que l’on soit homme ou femme,  lorsque la vie nous le demande, en situation professionnelle, en cas de besoin de conquête de quelque chose, de force…

Il s’agira de faire appel à notre féminin, que l’on soit homme ou femme, dans toutes situations qui nécessiteront ces valeurs.

Que l’on soit incarné en homme ou femme, il n’est pas bien ou mal de vivre les deux aspects. C’est juste plus efficace de les vivre de manière appropriée selon les besoins du moment en y puisant la ressource la plus adaptée.

Il est essentiel de vivre le plus consciemment possible ce que l’on incarne mais de savoir reconnaître aussi ce qui se joue chez notre partenaire pour grandir ensemble plutôt que de s’affronter par méconnaissance des enjeux.

 

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