Addictions et hypnose
Je rappelle la définition de la dépendance qui me semble la plus simple et la plus compréhensible : est dépendant celui qui ne pense qu’à cela, ne fait que cela et ne peut faire que cela.
L’objectif consiste à se déconnecter de ses émotions, de ses ressentis car ils ont été, à un moment précoce de la vie, encodés comme douloureux, insupportables voire dangereux.
Ces diverses dépendances mettent la personne dans une sorte de transe, en se gavant de nourriture, en faisant des gestes compulsifs (cigarette, injections) ou autre, qui procurent un plaisir immédiat très court, enchaînant sur une culpabilité et un ressenti douloureux bien plus durable… jusqu’à ce qu’un nouvel apport anesthésie tout aussi provisoirement les ressentis.
L’action hormonale et neurologique vient compliquer encore plus la situation entraînant la personne dans un cycle infernal.
La bonne nouvelle est que si le cerveau fonctionne aussi précisément dans un sens, il peut se laisser entraîner dans un scénario qui inversera la tendance pour installer alors d’autres perspectives vivantes et joyeuses.
L’auto-hypnose que pratiquent, sans s’en rendre compte, les personnes dans leurs comportements d’addiction en font des experts qui seront de merveilleux sujets réceptifs à une hypnose reconstructrice.