Libération
Il arrive, au cours d’une psychothérapie, qu’on réalise s’être cristallisé sur un ressentiment envers quelqu’un, un parent la plupart du temps, et qu’on s’est fait souffrir durant des années avec cette vision des choses.
On s’est senti non désiré, mal aimé, injustement considéré, instrumentalisé.
Au cours d’une séance d’hypnose, on revivra la situation de la blessure initiale ayant entraîné notre perception et souvent, force sera de constater que le parent a fait de son mieux avec ses propres souffrances et ses propres valises.
Plutôt que de culpabiliser de s’être enferré dans ce jugement morbide, la thérapie aidera à s’accepter, à accepter cette vision comme étant la seule possible à l’époque, à accepter aussi les stratégies de survie développées alors pour supporter la situation.
On sera en mesure de faire la paix avec soi-même et il sera alors possible de se sentir libre.
Libre de ressentir ce qu’on ressent et pas ce qu’on croit qu’on devrait ressentir.
Libre de dire ce que l’on pense et pas ce qu’on croit qu’on devrait dire.
Libre de demander sans craindre un refus.
Libre de ne pas interpréter ce qui est dit mais de l’accepter juste comme c’est dit.
Bref, libre d’être l’auteur de sa vie en en endossant toute la responsabilité.