La faute aux autres
Il y en a qui sont très forts pour culpabiliser à la moindre occasion. Ils ont des regrets, des remords. Rien de ce qu’ils ont fait n’est bien. Ils n’auraient pas dû. Tout est de leur faute. Sûr qu’ils finiront leur vie en enfer.
Pour d’autres, c’est tout l’inverse. « C’est pas ma faute », voilà leur phrase favorite.
Rien n’est de leur faute, ni leurs mauvais résultats ni leurs bêtises ni tout ce qu’ils provoquent… sans faire exprès.
Vous, je ne sais pas mais moi, j’ai du mal à supporter ces discours, qu’ils appartiennent à la première ou à la seconde catégorie.
Si les premiers vivent dans un inconfort qu’ils auraient grand intérêt à remettre en question, au moins ne font-ils souffrir qu’eux-mêmes.
Quant aux seconds, non contents de se dédouaner de tout, ils ont besoin d’un bouc émissaire pour endosser tous les problèmes dont ils sont eux-mêmes à l’origine. Ils trouveront toujours un pauvre hère qui passait par là pour en prendre pour son grade. Quand ce ne sera pas le guichetier, l’assureur, le plombier ou le gouvernement.
Le juste milieu, une fois de plus, voilà la solution.
Se mettre et remettre en question sans s’accuser. Regarder en quoi on est responsable, ce qu’on aurait pu faire différemment. En quoi on a laissé faire l’autre, en quoi on a accepté ses comportements.
On peut se sortir de toutes les situations quand on assume les conséquences de ses choix.
Il n’est pas question de faute mais de responsabilité.
C’est par notre exemple que nous pouvons transmettre ces valeurs à nos enfants.
Assumons pleinement.