Autosuggestion
Oh la la, qu’est-ce que j’ai mal à la gorge.
Je n’arrive plus à avaler.
Je n’en peux plus. En plus, j’ai de la fièvre. Il ne manquait plus que ça.
J’ai trop mal. J’ai même du mal à boire mon thé.
Comment je vais recevoir mes clients ? Et comment je vais parler.
Aïe, j’ai mal (à chaque fois que j’avale ma salive). Inutile de compter le nombre de « j’ai mal », ce sont des dizaines et des dizaines.
Comment je vais tenir avec cette fièvre ?
Deux jours plus tard à ce régime…
AË, aïe, aïe, qu’est-ce que j’ai mal. La fièvre persiste. Mon lit est trempé.
J’ai trop mal à la gorge.
Je n’en peux plus, je n’en peux plus, je n’en peux plus… répété mentalement à chaque gorgée de salive.
Vous avez compris le message ? J’arrête là ou je continue ?
Combien de fois nous roulons-nous dans notre souffrance ? Combien de fois adoptons-nous la stratégie la plus efficace pour qu’elle ne parte pas ? Combien de fois l’entretenons-nous au lieu de juste imaginer qu’elle n’est que passagère et que nous avons le pouvoir de ne pas amplifier son importance ?
Inutile de transformer sa vie en enfer pour gagner un paradis hypothétique.
Le bonheur, c’est maintenant.