14 juillet
C’est l’ère de la mondialisation : les pires ennemis se retrouvent sur les Champs Elysées à l’occasion de la commémoration de l’éradication de notre royauté et l’avènement sanglant de notre république.
J’imagine que les représentants russes et ukrainiens ne sont pas assis côte à côte…
D’une commémoration nationale, on passe à la mémoire de la grande guerre et on en profite pour y associer toutes les nations qui y ont participé.
Bel exemple de réconciliation, dans la veine de Nelson Mandela.
Coup multiple réussi : les Français sont fiers de leurs armées et de leur technologie. Ils sont aussi nombreux devant leur poste que les aficionados du tour de France. Les invités étrangers sont fiers d’être invités. L’hymne national retentit et gonfle les poitrines.
Tout le monde est content à part les râleurs perpétuels qui évoqueront le coût, l’inutilité du prestige ou juste leur mauvaise humeur.
Jolie matinée à laquelle même la météo s’est associée. Dérivatif salutaire. Décidément, l’été est propice aux distractions.
Quoi qu’il en soit, tout est à prendre pour rapprocher les peuples, aussi disparates soient-ils.
Ne boudons pas les occasions, les effets sont peut-être plus profonds qu’on ne pourrait le penser…